Marche pour Gaza : au Caire, un militant témoigne de la répression

Actus. La “Marche mondiale pour Gaza” est un mouvement pacifique, composé de plusieurs milliers de civils en provenance de plus de 80 pays différents. Ces délégations sont en route pour Rafah, au sud de la Palestine à la frontière égyptienne, afin d’obtenir une ouverture du blocus de l’aide humanitaire à Gaza. Deux jours avant le début de l’expédition, vendredi 13 juin, au départ du Caire, certains militants se font violemment frapper par les autorités.

Marche pour Gaza : au Caire, un militant témoigne de la répression
Manifestation pour la Palestine en Allemagne - Pexels

Roméo, militant français bloqué en Égypte.

Sous un soleil brûlant, le groupe de militants auquel Roméo appartient est bloqué depuis plus de cinq heures à un péage, à une trentaine de kilomètres du Caire. Sans eau ni nourriture, le photographe et militant de l’association France Palestine Solidarité n’a pas été brutalisé par les forces de l’ordre, mais ses compagnons de route de la "Marche mondiale pour Gaza", eux, l’ont été.

 

Cerner et "tabasser"

 

Embarqués” de force par les policiers égyptiens, hommes comme femmes, “tout le monde s’est fait tabasser et jeter dans un car” en début de soirée. Le militant est depuis sans nouvelles d’eux. Son passeport confisqué, Roméo attend calmement sa restitution pendant que les agents “se moquent [d’eux] et [les] empêchent de partir”, décrit-il. Craignant d’être emmené en détention puis renvoyé en France, il est “coincé” entre six policiers, en compagnie de trois autres militants

 
 
 
 
 
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Porté par sa volonté de témoigner et de partager ses compétences en photographie, Roméo a rejoint l’expédition solidaire pour “demander la fin du blocage de l’aide humanitaire” en Palestine.

À écouter : Guerre à Gaza : "Je n'ai jamais vu ça", alerte le médecin humanitaire Raphaël Pitti

 

Une marche pacifique, un accueil brutal

 

Tout comme ce jeune homme, d’autres personnes ont été empêchées de poursuivre leur route vers Rafah dans la matinée du vendredi 11 juin. Des participants ont été "blessés physiquement" et “embarqués de force”, confirme également un communiqué de l'iniative, décrivant cela comme une déportation.

L'Egypte n'a pas donné son feu vert au passage sur son territoire, selon les organisateurs. Ils soutienent avoir respecté les lois égyptiennes, appelant les représentants diplomatiques à intervenir pour leur permettre de poursuivre leur route.

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