Un tribunal de Casablanca, au Maroc, a condamné mardi 1er juillet l’ancien président du Raja Casablanca, Mohamed Boudrika, à cinq ans de prison ferme et à une amende de 500 000 dirhams (environ 47 000 euros), a indiqué à l’AFP son avocat, Me Lotfi Youssef.
L’homme politique, ancien député du Rassemblement national des indépendants (RNI), formation dirigée par le Premier ministre Aziz Akhannouch, était poursuivi pour faux et usage de faux, escroquerie, ainsi que pour émission de chèques sans provision. Les poursuites avaient été engagées fin avril 2025.
Extradé d’Allemagne au printemps
Mohamed Boudrika avait été arrêté en juillet 2024 en Allemagne, à la suite d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités marocaines, selon des médias locaux. Il a ensuite été extradé vers le Maroc en avril 2025, avant d’être placé en détention.
Très médiatisé durant sa présidence du club casablancais, Boudrika avait également tenté une carrière politique nationale, notamment en siégeant brièvement au Parlement marocain sous l’étiquette du RNI.
Une autre figure du club également visée par la justice
Il n’est pas le seul ancien dirigeant du Raja à être rattrapé par la justice : Aziz El Badraoui, autre ex-président du club, est en détention préventive depuis février 2024. Il est poursuivi dans une affaire distincte pour complicité d’abus de pouvoir et trafic d’influence, selon la presse locale.
Le Raja Casablanca, club emblématique du royaume, est ces derniers mois dans la tourmente judiciaire après avoir connu plusieurs turbulences dans sa gouvernance.
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