Ces deux artistes s’imposent comme figures incontournables de la scène musicale. Impossible de passer à côté du succès de la "Boss Lady" autoproclamée, Théodora — de son vrai nom Lili-Theodora — ou des projets cadencés d’Aya Nakamura, véritable phénomène mondial.
Théodora, tête d'affiche de nombreux festivals français et européens comme We Love Green, Dour, Les Vieilles Charrues ou encore Le Printemps de Bourges, s’est imposée à seulement 21 ans dans le top 3 des artistes francophones les plus "streamées" entre janvier et juillet 2025.
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"Le paradis se trouve dans le 93"
Née d’une double culture franco-congolaise, son univers musical est nourri des nombreux pays qu’elle a traversés durant son enfance : la Grèce, La Réunion, ou encore le Congo. Après des passages à Bordeaux et Rennes, elle s’installe en Seine-Saint-Denis (93), un département qu’elle considère comme son foyer de cœur et auquel elle rend hommage dans son titre "Le paradis se trouve dans le 93", un morceau qui joue avec humour et panache sur les clichés de sa ville.
Initialement étudiante à l’ENS de Bretagne avec des ambitions politiques, elle interrompt son parcours pour se consacrer à la musique aux côtés de son frère et producteur Jeez Suave. Ensemble, ils créent une identité musicale singulière. Sa chanson "Kongolese sous BBL", inspiré des sonorités bouyon (genre musical des Caraïbes), certifiée signgle d’or en France, l’impose sur la scène francophone.
Sold-out en quelques minutes
Son album "BBL (Bad Boss Lovestory)", où elle mélange afrobeat, hyperpop, rap, rock et musique électronique, est salué pour son originalité. Il lui permet de remporter le prix de la Révélation féminine lors de la cérémonie des Flammes.
Avec humour et créativité, elle aborde des thèmes comme le désir, les relations amoureuses, ou encore l’émancipation. Après deux concerts à guichets fermés au Cabaret Sauvage à Paris, elle réédite "BBL" en invitant des artistes comme Jul, Juliette Armanet ou Chilly Gonzales.
Aya Nakamura, en tête du classement, poursuit quant à elle son ascension musicale à l’échelle internationale.
En juillet 2024, elle participait à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, confirmant son statut d’icône de la pop urbaine francophone. Au printemps de la même année, une statue à son effigie rejoignait le musée Grévin, aux côtés d'autres figures emblématiques. Elle est également devenue la première chanteuse à avoir sa propre poupée Bratz, symbole de son influence culturelle auprès des jeunes générations.
Aya toujours au sommet
Depuis son explosion en 2018 avec des titres comme "Djadja" et "Pookie", Aya Nakamura enchaîne les succès. En 2019, elle était déjà l’artiste francophone la plus écoutée au monde. Aujourd’hui, elle continue d’imposer sa marque avec des gimmicks et refrains accrocheurs qui restent en tête.
L’annonce de ses statistiques d’écoute sur YouTube Music a récemment confirmé son rayonnement mondial : 291 millions d’auditeurs mensuels — un chiffre vertigineux qui la place parmi les artistes les plus influentes de la planète.
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