La Côte d’Ivoire est de nouveau endeuillée par la violence armée. Quatre personnes ont été tuées et une autre est portée disparue après l’attaque d’individus armés non identifiés dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 août. Les faits se sont déroulés dans le hameau de Difita dans le département de Téhini, situé à seulement deux kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso, a confirmé mardi 26 août l’état-major ivoirien dans un communiqué signé par le général Lassina Doumbia.
Une zone sous pression sécuritaire
Alors que le Burkina Faso est frappé depuis plusieurs années par des violences jihadistes récurrentes, la Côte d’Ivoire restait relativement préservée. Cette nouvelle attaque, meurtrière, marque un tournant inquiétant pour la sécurité dans le nord-est ivoirien, frontalier des zones instables du Sahel. Les autorités n’ont pas précisé l’identité des assaillants ni leurs motivations, mais la proximité géographique avec les foyers jihadistes burkinabè suscite de vives inquiétudes.
La mémoire d’un pays frappé en 2020
Si la Côte d’Ivoire n’avait pas connu d’attaque mortelle depuis plusieurs années, l’armée a déjà été prise pour cible dans le passé. En juin 2020, une embuscade attribuée à des jihadistes avait coûté la vie à une dizaine de soldats ivoiriens à Kafolo, également près de la frontière burkinabè. Depuis, le pays a renforcé son dispositif militaire dans le nord afin de contenir la menace transfrontalière.
Vigilance accrue
L’état-major appelle à la vigilance et assure que les opérations de sécurisation se poursuivent dans la zone. Cette attaque survient alors que les États côtiers d’Afrique de l’Ouest redoutent une extension des violences jihadistes du Sahel vers leurs territoires. Pour les populations frontalières ivoiriennes, déjà fragilisées par la précarité, l’insécurité constitue désormais une menace immédiate.
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