Le 1er septembre 2025, les agents des Eaux et Forêts postés au corridor de Zatta, près de Yamoussoukro, ont procédé à la saisie d’une cargaison de plus de 1.500 carcasses d’animaux issus du braconnage. Selon le lieutenant-colonel Batto Florent, directeur régional des Eaux et Forêts du District autonome de Yamoussoukro et de la Région du Bélier, la cargaison provenait de Korhogo et était destinée à Daloa.
Des espèces protégées menacées
Parmi les animaux saisis figurent des espèces classées menacées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) : crânes d’hyènes tachetées, chacals, varans, perroquets youyou, pintades de brousse, crocodiles, hérissons, vipères momifiées et peaux de serpents. Ces animaux, impropres à la consommation, étaient destinés à alimenter des circuits liés à certaines pratiques de médecine traditionnelle.
Un trafic aux ramifications mafieuses
Le lieutenant-colonel Batto a dénoncé un trafic régulier et structuré, susceptible d’alimenter des réseaux mafieux transfrontaliers. Si aucun propriétaire ne s’est manifesté lors de l’interception, une enquête a été ouverte en lien avec les services d’Abidjan pour identifier et interpeller les responsables.
L’État ivoirien réaffirme sa fermeté
Rappelant que la chasse est interdite en Côte d’Ivoire, le responsable a souligné que le braconnage est sévèrement réprimé par la loi. Il a réaffirmé l’engagement des autorités à protéger le patrimoine faunique national et à renforcer la lutte contre ce commerce illégal.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.