Le lundi 1er septembre 2025, l’Assemblée législative de transition (ALT), composée de 71 membres nommés par la junte militaire au pouvoir, a adopté à l’unanimité une loi pénalisant les pratiques homosexuelles. Selon le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, elle prévoit des peines d’emprisonnement de deux à cinq ans, ainsi que des amendes.
Pour les ressortissants étrangers, la sanction se traduira par une expulsion du territoire. Jusqu’ici, aucune disposition légale ne visait spécifiquement les personnes homosexuelles au Burkina Faso, où elles vivaient néanmoins de manière discrète.
Une tendance régionale au durcissement législatif
Le Burkina Faso rejoint ainsi une trentaine de pays africains qui criminalisent l’homosexualité. Ces dernières années, plusieurs États du continent, comme le Ghana et l’Ouganda, ont renforcé leur arsenal répressif contre les minorités sexuelles.
Un contexte international polarisé
À l’échelle mondiale, environ un tiers des pays interdisent les relations homosexuelles, certaines législations allant jusqu’à prévoir la peine de mort. L’adoption de cette loi au Burkina Faso s’inscrit dans un climat international marqué par de fortes divergences sur les droits des personnes LGBTQ+.
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