Vote de confiance : "On est dans un moment d'urgence qui nécessite une vraie clarification", estime la députée LFI Danièle Obono

Actus. François Bayrou reçoit les chefs de partis à Matignon avant le vote de confiance prévu lundi 8 septembre. Plusieurs formations annoncent déjà leur opposition au gouvernement et souhaitent une dissolution du gouvernement, voire une élection présidentielle anticipée. Danièle Obono, députée LFI, était l'invitée d'Africa Radio ce mercredi 3 septembre.

Publié le 03/09/2025 à 07h55 - Par Keisha MOUGANI

Vote de confiance : "On est dans un moment d'urgence qui nécessite une vraie clarification", estime la députée LFI Danièle Obono — Danièle Obono, députée LFI, était l'invitée d'Africa Radio ce mercredi 3 septembre - Facebook / Danièle Obono

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François Bayrou reçoit depuis lundi 1er septembre les chefs de partis à Matignon avant le vote de confiance du lundi 8 septembre.

Plusieurs partis ont indiqué qu’ils voteraient contre la confiance du gouvernement, comme le Rassemblement national, La France insoumise, Les Écologistes et le Parti socialiste.

Avec la possible démission de François Bayrou et de son gouvernement, chaque parti se prépare à l’après. Le Rassemblement national se prépare à la nomination d’un Premier ministre issu de son camp, mais surtout à une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale.

Du côté de la gauche, le Parti socialiste se dit prêt à gouverner et à présenter un budget alternatif. Mais pour La France insoumise, une nouvelle dissolution ne résoudra rien : il est nécessaire qu’il y ait une élection présidentielle anticipée afin de mettre fin à « l’immobilisme ». Une idée également partagée par certains membres du parti Les Républicains, qui comptent voter la confiance au gouvernement, comme Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, ou Jean-François Copé, maire de Meaux.