La tension autour de la flottille humanitaire "Global Sumud" s’est accrue dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 septembre. L’un des navires, en route vers Gaza, a affirmé avoir été "frappé par un drone" dans les eaux tunisiennes, provoquant un début d’incendie à bord. L’équipage – six personnes – a assuré être indemne, tout en dénonçant "des actes d’agression visant à faire dérailler la mission".
La Tunisie parle d’un incendie accidentel
La version est catégoriquement rejetée par la Garde nationale tunisienne. "Aucun drone n’a été détecté", a déclaré son porte-parole Houcem Eddine Jebabli. Selon lui, le sinistre aurait pris naissance dans les gilets de sauvetage, possiblement à cause d’un mégot de cigarette. Un communiqué officiel sur Facebook a réaffirmé que les accusations de frappe étaient "dénuées de tout fondement".
Des témoignages contradictoires
Sur les réseaux sociaux, des militants de la flottille insistent au contraire avoir aperçu "un drone lâchant une bombe". Une vidéo publiée par le Brésilien Thiago Avila relaie ces accusations, sans confirmation indépendante. Sollicitée, l’armée israélienne n’a pas réagi.
Une mission humanitaire sous pression
La "Global Sumud Flotilla", partie de Barcelone avec des militants et de l’aide humanitaire, vise à rejoindre Gaza à la mi-septembre. Deux précédentes tentatives avaient été bloquées par Israël en juin et juillet. Le départ d’un convoi tunisien pour appuyer la flottille est prévu mercredi, après un report lié à la météo et aux retards du groupe en mer.
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