Football africain. Mondial 2026 : après la demi-finale en 2022, le Maroc peut-il répéter l’exploit ?

Actus. Qualifié dès septembre après un parcours parfait en éliminatoires, le Maroc se projette déjà sur la Coupe du Monde 2026. Entre continuité, émergence de nouveaux talents et attentes décuplées depuis le Mondial qatari, les Lions de l’Atlas doivent clarifier leurs ambitions. Jusqu’où peuvent-ils aller ?

Football africain. Mondial 2026 : après la demi-finale en 2022, le Maroc peut-il répéter l’exploit ?
Achraf Hakimi et Amine Adli sous le maillot du Maroc. - Wikimedia Commons

En 2022, le Maroc avait écrit l’histoire en devenant la première nation africaine à atteindre une demi-finale de Coupe du Monde. Trois ans plus tard, Walid Regragui et ses hommes ont validé leur billet pour l’édition 2026 avec un bilan impeccable : sept victoires en sept matchs et seulement deux buts encaissés. La liste dévoilée pour la trêve de septembre confirme une ligne directrice claire : associer les cadres de 2022 à une nouvelle génération ambitieuse. Mais dans un Mondial élargi à 48 équipes, quel est l’objectif des Lions de l’Atlas ?

Expérience et nouveaux talents

La liste dévoilée en septembre illustre l’équilibre recherché : d’un côté, l’expérience de Hakimi, Amrabat, Aguerd ou En-Nesyri ; de l’autre, l’éclosion de talents comme Ismael Saibari, Neil El Aynaoui, Hamza Igamane ou Eliesse Ben Seghir. La profondeur de banc s’élargit, surtout dans le secteur offensif, où les options se diversifient derrière les buteurs confirmés (El Kaabi, En-Nesyri). Le Maroc peut ainsi aborder la Coupe du Monde avec un effectif complet, capable de s’adapter aux différents profils d’adversaires.

Mais si la défense reste la valeur sûre de cette équipe, la vraie interrogation sera sa capacité à créer et à marquer contre les grandes nations. La surprise de 2022 ne sera plus possible : Hakimi et ses coéquipiers seront attendus, scrutés et pris au sérieux.

Objectif réaliste : viser les quarts de finale

En 2026, sortir des poules ne sera pas une fin en soi : ce sera un minimum. Les huitièmes doivent être gérés avec autorité, et le véritable cap à franchir reste celui des quarts de finale. Ce palier serait à la fois une confirmation que le parcours de 2022 n'était pas qu’une parenthèse enchantée et une avancée historique en termes de régularité. Une nouvelle demi-finale reste envisageable si les jeunes talents confirment et que le tirage est favorable, mais elle dépendra de nombreux paramètres extérieurs.

Le Maroc a changé de statut. De l’outsider inattendu en 2022, il est devenu une nation respectée, désormais tenue à des ambitions hautes. Si la qualification pour les quarts de finale doit être l’objectif affiché, une nouvelle épopée jusqu’au dernier carré ne serait pas un miracle. Elle serait simplement la suite logique d’un projet construit, porté par une génération qui a déjà prouvé qu’elle pouvait marquer l’histoire.

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