Créés en 1921, les Championnats du monde de cyclisme posent enfin leurs roues sur le continent africain. Le Rwanda devient, à partir de ce 21 septembre, le théâtre d’un événement historique. L’Union cycliste internationale (UCI) promet une "ferveur populaire jamais vue", avec jusqu’à un million de spectateurs attendus.
Le Rwanda, vitrine sportive du continent
Choisi face au Maroc, Kigali mise sur ce rendez-vous pour consolider son image de capitale sportive. Après la Ligue africaine de basket et en attendant un possible Grand Prix de Formule 1, le pays aux mille collines espère marquer l’histoire avec un circuit réputé parmi les plus exigeants jamais tracés. Les coureurs affronteront l’altitude, l’humidité et le célèbre “mur de Kigali”.
Le peloton mondial face au défi africain
Chez les hommes, le Slovène Tadej Pogacar tentera de conserver son maillot arc-en-ciel face à Remco Evenepoel, Tom Pidcock ou encore Ben Healy. Côté femmes, Pauline Ferrand-Prévot, fraîche victorieuse du Tour de France, vise un nouveau titre onze ans après son premier. Plusieurs jeunes espoirs africains participeront également aux épreuves, dans un sport où le coût du matériel reste un frein majeur au développement.
Une portée symbolique pour l’Afrique
L’Afrique attend beaucoup de ces Mondiaux. L’Érythréen Biniam Girmay, figure du cyclisme africain, incarne ce potentiel. Pour Kigali, ce rendez-vous est aussi un symbole fort, trente ans après le génocide, et une vitrine pour le slogan “Visit Rwanda”. Ces Mondiaux ouvrent une nouvelle ère : celle de l’Afrique, désormais partie prenante du calendrier mondial.
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