Les Mondiaux de cyclisme organisés pour la première fois en Afrique connaissent déjà une polémique. Stijn Vercruysse, journaliste de la chaîne publique flamande VRT, n’a pas pu embarquer pour Kigali. Selon ses déclarations, « le gouvernement rwandais a interdit à la compagnie aérienne de me laisser monter à bord ».
Critiques passées en cause ?
Spécialiste des questions africaines, Vercruysse soupçonne que cette décision soit liée à ses précédents reportages critiques sur le Rwanda. Officiellement, Kigali justifie cette interdiction par des problèmes liés à l’accréditation au Mondial.
Réactions en Belgique
Le ministère belge des Affaires étrangères, contacté par l’AFP, a confirmé l’incident et rappelé qu’un accès équitable aux journalistes est « essentiel à la réussite d’un tel événement international ». Bruxelles souligne qu’un pays hôte, tout en cherchant à promouvoir son image via le sport, doit garantir un environnement sans intimidation pour les médias.
Une vitrine mondiale sous tension
Ces Championnats du monde de cyclisme, inaugurés ce dimanche 21 septembre à Kigali, représentent un moment historique pour l’Afrique. Mais cet épisode met en lumière les tensions récurrentes entre liberté de la presse et communication politique lors des grands événements sportifs.
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