Le "oui" à la nouvelle Constitution l'a emporté à 89,38% et le "non" a recueilli 10,62%, selon les résultats provisoires officiels annoncés mardi soir par Ibrahima Kalil Condé, ministre de l'Administration du territoire et de la décentralisation, qui a indiqué un taux de participation à 86,42%. Le ministre a estimé que le référendum s'était déroulé "dans un climat apaisé et fortement sécurisé".
Il a affirmé l'engagement du gouvernement "à oeuvrer pour un processus électoral transparent, crédible et conforme aux principes démocratiques de notre République". Les résultats définitifs seront annoncés par la Cour suprême, à une date qui n'a pas été précisée. Accusant les militaires de vouloir se maintenir au pouvoir à la faveur de ce référendum, les leaders de l'opposition avaient appelé au boycott, dénonçant une "mascarade électorale" aux résultats "connus d'avance".
ACTU
— France-AfriqueMÉDIA (@FranceAfrique23) September 23, 2025
GUINÉE 🇬🇳: victoire écrasante du « Oui » à 90,6% (résultats partiels)
La Directrice générale des élections guinéenne, Mme Djenabou Touré Camara, a annoncé lundi les résultats partiels du référendum constitutionnel du 21 septembre, marqué par une victoire écrasante du « Oui »… pic.twitter.com/2JqkMw65iy
La constitution remplace la charte de la transition
L'organisation du référendum permet aux militaires de donner le change aux exigences d'élection de la communauté internationale et des bailleurs. Les autorités souhaitent se "normaliser" et renouer avec les organisations régionales et internationales. Elles ont donc annoncé des élections présidentielle et législatives pour assurer un retour à l'ordre constitutionnel avant la fin de cette année. Néanmoins, aucune date n'a été donnée.
Référendum en Guinée : “Ce vote s’est déroulé sans heurts” selon le journaliste guinéen, Idrissa Somparé
Cette Constitution remplace en effet la "Charte de la transition", établie par la junte après le coup d'Etat et qui interdisait notamment à ses membres de se présenter aux élections. Or, cette interdiction ne figure plus dans la nouvelle Constitution, ouvrant la voie à une candidature de Mamadi Doumbouya, chef de l'Etat et chef des armées.
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