En marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, Massad Boulos, conseiller spécial du président américain pour l’Afrique, participait mercredi 24 septembre à une réunion des pays du QUAD (États-Unis, Égypte, Arabie saoudite, Émirats arabes unis). Cette nouvelle discussion s’inscrit dans un cycle de négociations visant à faire progresser les efforts de paix.
L’émissaire américain, proche du président Donald Trump, espère "commencer à voir arriver cette aide tant attendue" soulignant que les paramilitaires des FSR avaient accepté d’autoriser l’entrée de l’aide humanitaire dans la ville assiégée d'El-Facher. Depuis plus de 500 jours la population est encercléee par les paramilitaires et coupée de toute aide extérieure, la ville abrite environ 260 000 civils, dont la moitié sont des enfants, selon l’ONU.
De nombreuses tentatives infructueuses
Les propos de Massad Boulos interviennent alors qu’une attaque de drone a fait 15 morts sur le marché de la ville, selon une source médicale et un comité militant, rapportent mercredi 24 septembre des journalistes de l’AFP.
Dernière grande ville tenue par l’armée dans la vaste région du Darfour au sud-ouest du pays, El-Facher est aujourd’hui le principal front du conflit entre les deux camps.
L’émissaire américain, tout en restant prudent, a exprimé l’espoir que les parties belligérantes puissent se rapprocher en vue de pourparlers directs, malgré les nombreuses tentatives précédentes restées infructueuses.
It was a pleasure meeting with Saudi Foreign Minister @FaisalbinFarhan at UNGA to discuss political unification in Libya, peace efforts in Sudan, and @POTUS priority for peace around the globe. pic.twitter.com/LoUyv1GTre
— U.S. Senior Advisor for Africa (@US_SrAdvisorAF) September 25, 2025
Mettre en place un cadre sûr pour acheminer l'aide humanitaire
Dans une déclaration conjointe publiée vendredi 12 septembre, les QUAD ont présenté leurs engagements afin de trouver une issue pacifique à la guerre civile débutée en 2023. À l'origine du conflit, une lutte de pouvoir entre deux anciens alliés: le général Abdel Fattah al-Burhane, commandant de l'armée et dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d'Etat de 2021, et le général Mohamed Daglo, à la tête des FSR.
Les pays du QUAD appellent toutes les parties du conflit à faciliter un accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave dans l’ensemble du pays.
Ils exhortent également à protéger les infrastructures civiles ainsi que la population soudanaise.
Les différents ministres du quatuor souhaitent garantir les conditions de sécurité dans la région de la mer Rouge et appellent à lutter contre toutes les menaces sécuritaires transnationales.
Ils dénoncent notamment le soutien militaire extérieur aux belligérants, qui contribue à intensifier et prolonger le conflit. Or Le Caire, Abu Dhabi et Riyad sont accusés de soutenir secrètement les belligérants, des allégations niées par ces trois pays.
Avec l'AFP.
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