Alain Iloniaina : "Nous sommes dans une période d'incertitude"
Alain Iloniaina : "Nous sommes dans une période d'incertitude"
Un pays en ébullition
Depuis jeudi dernier, des milliers de Malgaches descendent chaque jour dans les rues pour dénoncer la situation politique et économique. Samedi, la mobilisation a pris une ampleur inédite, marquée par des affrontements violents. Selon l’ONU, au moins 22 personnes auraient été tuées et plus d’une centaine blessées. Mais le journaliste Alain Iloniaina, , souligne qu’« aucune confirmation indépendante de ce bilan n’a encore pu être obtenue sur le terrain. Il y a des morts, c’est la seule certitude » déclare le directeur de la publication de 2424.mg
Madagascar. Le président Andry Rajoelina annonce la dissolution de son gouvernement
Une réponse politique jugée insuffisante
Confronté à cette vague de colère, le président Andry Rajoelina a limogé, lundi, l’ensemble de son gouvernement, y compris le Premier ministre Christian Ntsay. Le mouvement Gen Z a appelé à un nouveau rassemblement aujourd'hui. Et ce, malgré le renvoi de tout le gouvernement annoncé hier par le président Andry Rajoelina.
🔴Des sénateurs dénoncent une “tentative de coup d’État” derrière le mouvement prévu jeudi
— 2424.mg (@2424_mg) September 24, 2025
🔗Article intégrale : https://t.co/3jnK8DVuKf pic.twitter.com/7vCdfujVxI
Une incertitude totale
Pour le directeur de 2424.mg, Alain Iloniaina la crise rappelle certains épisodes sombres de l’histoire politique malgache : « Je me réfère à l’histoire du pays, il y avait plusieurs manifestations qui ont conduit au renversement de régime. Là, il faut être prudent, il faut voir ce qui peut se passer dans les prochaines heures pour voir l’évolution de la situation. » Et d’ajouter : « La tension est montée d’un cran, on ne sait pas ce qui va se passer aujourd’hui ou demain. Tout peut basculer d’un moment à un autre. C’est difficile d’imaginer le scénario à venir. Nous sommes dans une période d’incertitude. »
Dans les rues d’Antananarivo, le mot d’ordre « Rajoelina, dégage » s’impose désormais comme un cri de ralliement.
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