Une attaque suicide a visé samedi 4 octobre après-midi un centre de détention des services de renseignement somaliens à Mogadiscio, la capitale de la Somalie. L’assaut a été revendiqué par les islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda, qui ont affirmé avoir mené une opération "martyre" contre le site ultra-sécurisé de Godka Jilacow, où sont régulièrement interrogés leurs combattants.
Une cible symbolique
Dans un communiqué, les shebab ont indiqué avoir forcé l’entrée du centre, l’un des lieux les plus sensibles de la capitale somalienne. Ce site est connu pour abriter les interrogatoires et la détention de membres présumés du groupe jihadiste, actif depuis plus de quinze ans dans la Corne de l’Afrique.
Montée de la violence jihadiste
Cette nouvelle attaque illustre la résurgence des attentats en Somalie, où les forces gouvernementales, soutenues par l’Union africaine, tentent de contenir une insurrection islamiste persistante. Malgré les offensives menées depuis 2022, les shebab continuent de frapper au cœur de Mogadiscio, multipliant les attaques contre les bâtiments gouvernementaux et sécuritaires.
Une instabilité chronique
La Somalie, pays pauvre et fragilisé par des décennies de guerre civile, reste confrontée à une grave crise sécuritaire. Les shebab, qui cherchent à renverser le gouvernement et à imposer la charia, conservent une forte capacité de nuisance, en particulier dans le centre et le sud du pays.
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