Les autorités marocaines ont annoncé, samedi 4 octobre, la mise en examen de 17 personnes impliquées dans les violents incidents survenus mercredi dernier dans la localité de Sidi Taibi, relevant de la province de Kénitra. Ces affrontements ont été marqués par des actes de pillage, de destruction de biens publics et privés, ainsi que d’incendies volontaires, selon un communiqué du procureur général du Roi près la Cour d’appel de Kénitra.
Parmi les inculpés figurent 8 majeurs, placés en garde à vue, et 9 mineurs retenus par la Gendarmerie Royale.
Enquête judiciaire en cours
Le parquet a ordonné une enquête approfondie visant 4 majeurs et 7 mineurs suspectés d’avoir directement participé aux violences. Six autres personnes, dont deux mineurs, ont été présentées devant le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Kénitra.
L’ensemble des suspects ont été placés en détention préventive, dans l’attente de la fin des investigations. Les autorités poursuivent les recherches pour identifier et arrêter d’autres participants à ces actes criminels.
Le Maroc face à la fermeté judiciaire
Ces poursuites illustrent la tolérance zéro des autorités marocaines face aux atteintes à l’ordre public. Le parquet de Kénitra entend sanctionner sévèrement les auteurs des violences qui ont semé le chaos dans cette commune périphérique.
Les enquêtes se poursuivent pour faire toute la lumière sur les origines et les motivations de ces troubles.
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