Près de neuf millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour départager cinq candidats. Mais la compétition semble jouée d’avance : ni l’ex-président Laurent Gbagbo, ni l’ex-banquier Tidjane Thiam ne figurent sur la liste électorale. Leurs candidatures ont été rejetées, l’un pour condamnation pénale, l’autre pour des questions de nationalité.
« Ceux qui pouvaient gagner ont été éliminés », a dénoncé Laurent Gbagbo, évoquant un « coup d’État civil ». Le pouvoir défend, lui, la légalité du processus et a déployé plus de 40 000 hommes pour prévenir tout trouble.
Entre peur et résignation
Malgré les tensions des dernières semaines, le vote se déroule dans le calme à Abidjan et Yamoussoukro. Les appels à manifester ont été contenus, et le couvre-feu décrété dans la capitale politique a limité les débordements.
« Je suis venu voter pour la paix », confie Bakary Koma, électeur à Abobo. Mais la participation s’annonce contrastée : forte dans le nord, fief du président sortant, plus faible dans les bastions de l’opposition.
Une victoire annoncée
Face à quatre candidats peu connus, Alassane Ouattara pourrait s’imposer dès le premier tour, un « coup K.O. » selon ses partisans. Ses soutiens saluent un bilan économique solide, tandis que ses détracteurs dénoncent une démocratie verrouillée.
Les résultats sont attendus en début de semaine prochaine, dans un pays encore marqué par les violences électorales de 2010 et 2020.
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