L'objectif affiché :fédérer les oppositions autour d’un projet commun. Un groupe de travail, initié par le mouvement politico-militaire du FACT, le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad, a réuni dimanche 26 octobre à Nantes, en France, une vingtaine d'organisation de groupes rebelles et de mouvements de la société civile à un conclave dont le but est de fonder une stratégie politique, diplomatique et militaire conjointe.
Un leader sous mandat d'arrêt international
Créé en 2016 par d’anciens officiers dissidents de l’armée, le groupe rebelle est dirigé par Mahamat Mahdi Ali. Né d’une division entre Mahamat Nouri, chef historique de la rébellion tchadienne, qui dirigeait l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD).
Le FACT est principalement composé de militaires dissidents et de rebelles du nord du pays, de la province de Tibesti frontalière à la Libye, une zone aurifère importante.
Mahamat Mahdi Ali est condamné par contumace en 2023, il est visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice tchadienne pour actes de terrorisme, recrutement d'enfants soldats et implication dans la mort de l'ancien président.
Le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad est hostile au Conseil militaire de transition dirigé par Mahamat Idriss Déby, le fils de l'ancien chef d'État, accusé par le groupe rebelle d'avoir confisqué le pouvoir et de nier la volonté populaire de l'élection de 2016.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.