Coup de théâtre à Cotonou : Renaud Agbodjo, avocat et figure du parti Les Démocrates, a annoncé mardi 28 octobre son retrait de la course présidentielle.
Sa candidature à l’élection d’avril 2026 a été recalée par la Commission électorale (Cena), faute de parrainages suffisants. La Cour constitutionnelle, saisie en urgence, s’est déclarée incompétente, scellant ainsi la fin de ses ambitions présidentielles.
« Le moment de faire une pause »
Dans une déclaration à la presse, le juriste a évoqué des « dysfonctionnements internes » à son parti et une adversité politique féroce. « Après mûre réflexion, il est peut-être temps de faire une pause », a-t-il confié, tout en appelant à un dialogue national sincère pour rassembler les forces politiques et sociales du pays.
Une présidentielle désormais sans suspense ?
Le retrait d’Agbodjo ouvre un boulevard au candidat de la majorité, Romuald Wadagni, ministre des Finances du gouvernement sortant. À six mois du scrutin prévu le 12 avril 2026, il apparaît comme le grand favori pour succéder à Patrice Talon, qui achèvera son second et dernier mandat constitutionnel. Seul Paul Hounkpè, ancien ministre et candidat des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), incarne une opposition qualifiée de modérée.
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