Des arrestations annoncées après la chute d’El-Facher
Dans un communiqué publié jeudi soir, les Forces de soutien rapide (FSR) ont indiqué avoir « arrêté plusieurs individus » au sein de leurs rangs, accusés d’avoir commis des exactions lors de la prise d’El-Facher, la dernière grande ville du Darfour encore tenue par l’armée soudanaise. 
Les FSR assurent avoir agi « en conformité avec les ordres de la hiérarchie » et « dans le respect de la loi, des règles d’engagement et de la discipline en temps de guerre ». Après 18 mois de siège, El-Facher est tombée dimanche aux mains des paramilitaires, marquant une étape décisive dans le conflit opposant les FSR du général Mohamed Hamdan Daglo à l’armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane. 
Des témoignages de violences contre les civils
Depuis la prise d’El-Facher, de nombreux témoignages font état de violences ciblées contre les civils, notamment des pillages, exécutions sommaires et violences sexuelles. 
Des ONG et des agences de l’ONU avaient déjà alerté sur les risques de massacres à grande échelle dans cette ville, bastion de populations non arabes déjà durement touchées lors du premier conflit du Darfour dans les années 2000. Les FSR affirment vouloir « enquêter et sanctionner » tout abus commis par leurs troupes, une promesse accueillie avec scepticisme par plusieurs observateurs, qui soulignent l’absence de mécanismes indépendants de reddition des comptes au sein des forces paramilitaires. 
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