Des ambassades sous tension à Bamako
Le département d’État américain a ordonné le départ de son personnel non essentiel et de leurs familles, citant « les risques sécuritaires » pesant actuellement sur la capitale malienne. 
Dans la foulée, le gouvernement britannique a pris une décision similaire, confirmant jeudi l’évacuation temporaire du personnel non essentiel de l’ambassade du Royaume-Uni à Bamako, selon un communiqué publié sur son site officiel. Ces annonces simultanées témoignent d’une préoccupation croissante des chancelleries occidentales face à l’instabilité persistante dans le pays.
Security Alert: BAMAKO, MALI – OCTOBER 28, 2025
— U.S. Embassy Mali (@USEmbassyMali) October 28, 2025
Persistent infrastructure challenges in Mali including continued disruptions of gasoline and diesel supplies, the closure of public institutions such as schools and universities nationwide,
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Un contexte de crise et de blocus jihadiste
Depuis plusieurs semaines, Bamako subit un blocus imposé par des groupes jihadistes qui entravent les routes d’approvisionnement, notamment celles permettant l’importation de carburant. 
 Cette situation aggrave les pénuries et renforce les craintes d’un effondrement logistique et économique, alors que les autorités de transition maliennes, au pouvoir depuis le coup d’État de 2021, peinent à contenir l’emprise des groupes armés. 
A lire aussi : Pénurie de carburant au Mali : le régime militaire mis sous pression par les défenseurs des droits humains
Les évacuations occidentales rappellent les précédents départs massifs de personnels diplomatiques observés dans d’autres zones de conflit au Sahel, et illustrent l’isolement grandissant du Mali sur la scène internationale. 
 
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