Le Conseil constitutionnel a validé vendredi 14 novembre sept candidatures pour l'élection présidentielle du dimanche 28 décembre, parmi lesquelles figure celle du président sortant Faustin-Archange Touadéra. Élu en 2016 puis en 2020, il est accusé par ses opposants de vouloir se maintenir au pouvoir grâce à la révision constitutionnelle de 2023 qui autorise un troisième mandat.
Des opposants également retenus
Parmi les candidats validés figurent l’ex-Premier ministre Henri-Marie Dondra et Anicet-Georges Dologuélé, chef de file de l’opposition. Tous deux avaient été visés par des recours pour inéligibilité liés à l’exigence de nationalité exclusive. Anicet-Georges Dologuélé avait renoncé à sa nationalité française en août, avant d’être déchu en octobre de sa nationalité centrafricaine. Il a saisi cette semaine le Comité des droits de l’Homme de l’ONU.
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Un scrutin sous tension
Quatre autres candidatures ont également été retenues, dont celles de Serge Ghislain Djorie, Aristide Briand Reboas, Eddy Symphorien Kparekouti et Marcelin Yalemende. Trois dossiers ont été invalidés pour non-conformité. La principale coalition d’opposition, le BRDC, a déjà annoncé qu’elle boycotterait un scrutin qu’elle juge verrouillé. Environ 2,3 millions d’électeurs sont attendus pour ce quadruple scrutin présidentiel, législatif, régional et municipal.
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