Les députés béninois ont validé samedi 15 novembre une révision constitutionnelle qui allonge la durée du mandat présidentiel de cinq à sept ans. La limite reste cependant fixée à deux mandats. L’actuel chef de l’État, Patrice Talon, quittera le pouvoir en avril prochain après dix années à la tête du pays.
Un scrutin joué d’avance ?
Le ministre des Finances Romuald Wadagni apparaît comme le grand favori de la présidentielle d’avril, le principal parti d’opposition étant privé de candidat faute de parrainages. Une situation qui suscite de vifs débats sur le pluralisme politique.
Un Sénat pour réorganiser le paysage institutionnel
La réforme crée également un Sénat composé d’au moins 25 membres, dont certains seront nommés par le chef de l’État et d’autres issus de droits spécifiques, notamment les anciens présidents. Le texte a été adopté par une large majorité : 90 voix pour, 19 contre.
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