La Guinée-Bissau replonge dans l’incertitude. Domingos Simoes Pereira, figure majeure de l’opposition, a été arrêté mercredi 26 novembre par des hommes armés, ont indiqué des proches à l’AFP. Cette interpellation survient alors que des militaires ont annoncé avoir pris le contrôle du pays, coutumier des coups d’État et tentatives de putsch.
Un opposant central écarté de la présidentielle
Pereira, dirigeant du PAIGC — parti historique de l’indépendance — avait été exclu de la présidentielle de dimanche pour dépôt tardif de son dossier. Il soutenait le candidat Fernando Dias, qui revendique la victoire. Son sort restait inconnu mercredi en fin d’après-midi, accentuant les inquiétudes autour d’une possible répression ciblée.
Contexte explosif autour du scrutin
La tension politique est montée d’un cran depuis dimanche 23 novembre. Le camp du président sortant Umaro Sissoco Embaló et celui de Fernando Dias ont chacun revendiqué la victoire au premier tour. L’arrestation de Pereira, pilier de l’opposition, renforce la crainte d’un basculement autoritaire.
Incertitudes sur les auteurs et les motivations
« Il n’est pas en sécurité parce qu’ils l’ont arrêté », a indiqué un membre de sa famille, sans pouvoir identifier les auteurs de l’opération. Dans un pays où les forces armées jouent un rôle central et imprévisible, cette arrestation pourrait marquer un tournant dans la crise en cours.
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