Intervenant :Lucien PAMBOU, acteur politique franco-congolaise, essayiste, enseignant d'UniversitéLéon-Bruno LIKOKU, professeur d'université, candidat libre aux Législatives 2011, ancien député de la législature sortanteTony BOLAMBA, acteur politique congolais, président de �??'Mouvement pour le Congo'' (opposition)SENEGAL : Assassinat de sénégalais en Italie : L'Onu dénonce une expression extrême de la xénophobieL'Onu a réagi, vendredi 16 décembre, à l'assassinat de Sénégalais à Florence en Italie. Lors de sa rencontre régulière avec la presse internationale, la condamnation a été unanime et les mots pour l'exprimer sans équivoque. L'Onu a pris très au sérieux l'interpellation de notre correspondant à Genève sur la tuerie folle de Sénégalais en Italie en dévoilant le message de Ban Ki Moon à l'occasion de la Journée mondiale des migrants, célébrée le 18 décembre.L'assassinat de Sénégalais qualifié comme une barbarie et la nécessité d'une réaction de l'organisation internationale pour protéger tous les humains en invoquant le préambule de la Charte de l'Onu qui dit : �??Nous les peuples des Nations unies', les porte-parole interpellés ont un à un souligné le climat d'insécurité pour les migrants africains en Europe avec une recrudescence de la xénophobie, exacerbée par le ralentissement économique. Mme Corinne Momal Vanian, directrice de l'information et de la communication des Nations unies à Genève, a extrait du message de Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations Unies, les propos suivants : 'Les droits de l'Homme ne sont pas un acte de charité ni une récompense que l'on attribue à celui qui respecte les règlements d'immigration. Les droits de l'Homme sont la prérogative inaliénable de tous les êtres humains, y compris les 214 millions de migrants et leurs proches.' Le Haut Commissariat aux droits de l'Homme a ajouté : �??que cette attaque choquante est la manifestation la plus extrême de la xénophobie qui, ces quinze dernières années, ne cesse de s'amplifier en Europe. Ce qui se passe en Italie est dangereux', conclut le Haut commissariat aux droits de l'Homme par la voix de Rupert Colville. L'Organisation internationale pour les migrations (Oim), qui n'est pas une institution de l'Onu, a été la première à donner sa position sur la question : �??Les migrants vivent dans un climat d'insécurité renforcé par la crise économique', analyse Jean Philippe Chauzy porte-parole de l'Oim. Ce dernier a rappelé que le récent rapport de son organisation met le point sur �??la mauvaise perception qu'ont les pays d'accueil sur l'image des migrants' et, dit-il, �??c'est oublier l'apport économique considérable de ces migrants dans l'économie européenne'. RD CONGO : Tshisekedi se considère "président élu", veut prêter serment vendredi prochain !L'opposant congolais Etienne Tshisekedi, battu à la présidentielle en RD Congo par le sortant Joseph Kabila selon les résultats officiels qu'il conteste, se considère toujours le "président élu" de la RDC et veut "prêter serment vendredi", a-t-il déclaré hier dimanche.L'opposant congolais Etienne Tshisekedi, battu à l'élection présidentielle qu'il dit truquée, s'est présenté dimanche comme le président élu. Il a appelé l'armée à lui obéir et promis une récompense pour la capture de Joseph Kabila.Un proche du président Kabila, réélu officiellement avec 49% des voix contre 32% pour son principal adversaire, a jugé qu'il s'agissait d'une mise au scène et affirmé que M. Tshisekedi en faisait de même du temps de l'ancien président Mobutu Sese Seko.Les menaces de ce vétéran de la politique en République démocratique du Congo (RDC) font cependant planer la menace d'affrontements après l'élection présidentielle du 28 novembre, que des observateurs internationaux disent entachée de fraudes.«Je vous demande, à vous tous, de rechercher ce monsieur (Kabila) partout où il est dans le territoire national et de me l'amener ici vivant», a dit Etienne Tshisekedi à l'occasion de sa première conférence de presse depuis la publication des résultats. «Celui qui m'amènera Kabila ici ligoté aura une récompense très importante», a-t-il ajouté depuis le jardin de sa maison à Kinshasa.«De même le gouvernement de M. Kabila est démis depuis ce jour. Officiers, sous-officiers, caporaux et soldats de l'armée nationale congolaise, je vous enjoins de n'obéir qu'à l'autorité légitime. La police nationale souveraine, vous ferez de même», a dit M. Tshisekedi d'un ton comminatoire.Kabila soutenu par l'arméeLe président Kabila, réputé être à Kinshasa dimanche soir, jouit du soutien de l'armée même si la capitale est majoritairement favorable à son rival. Une vingtaine de personnes ont été tuées dans des affrontements avant et après le scrutin, lorsque des opposants à Kabila ont manifesté et accusé le gouvernement d'avoir truqué le vote.
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