Mercredi, des étudiants de l'Institut national de bâtiment et travaux publics (INBTP) se sont opposés à des policiers, paralysant pendant plusieurs heures les activités à Kisangani, la capitale de la province de la Tshopo (nord-est), selon des témoins.Aux tirs de sommation et de gaz lacrymogène des policiers appuyés par des militaires, les étudiants ont riposté par des jets des pierres, selon des témoignages recueillis par l'AFP.Plusieurs personnes ont été blessées, dont une femme qui a reçu une balle perdue à la tête et a été hospitalisée, ont indiqué un journaliste local et des étudiants témoins des affrontements.Plusieurs personnes ont été arrêtées, des ordinateurs emportés et des bureaux de l'université vandalisés, ont ajouté ces témoins.Les étudiants ont accusé des policiers d'avoir tiré mardi des gaz lacrymogènes sur leurs salles de cours alors qu'ils passaient leurs examens.Les violences avaient commencé lundi soir, lorsqu'un chauffeur de taxi-moto a perdu connaissance après une chute alors qu'il tentait d'échapper à un policier, selon plusieurs témoignages.Le croyant mort, ses collègues avaient entrepris de chasser à coups de pierre les policiers chargés de réguler la circulation routière. La police les avait dispersés à coups de gaz lacrymogène.De nouveaux affrontements entre policiers et chauffeurs de taxi-motos ont paralysé Kisangani mardi.Mercredi soir, un calme apparent régnait dans la ville où policiers et militaires de la Garde républicaine (chargée de la protection du président de la RDC) patrouillaient.Interrogé par l'AFP mercredi soir sur ces incidents, le porte-parole de la police congolaise n'a pas voulu réagir.
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