"Le statut de l'opposition impose une rencontre entre le chef de l'Etat et le chef de l'opposition" afin de "parler de toutes les questions brûlantes du pays", a déclaré M. Kebzabo lors d'une conférence de presse à N'Djamena."Il n'y a pas de honte à rencontrer celui qui est consacré par la loi", selon M. Kebzabo, qui a ajouté qu'il faudrait "s'habituer à (le) voir sortir de la présidence".Président de l'Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), M. Kebzabo a rencontré le président Deby le 17 mai, premier entretien officiel et direct entre les deux hommes depuis six ans.Saleh Kebzabo et son parti s'étaient farouchement opposés à la mise en place d'une nouvelle Constitution ayant abouti à une nouvelle 4ème République. Celle-ci a supprimé le poste de Premier ministre et renforcé les pouvoirs du président Idriss Deby.L'opposition avait boycotté un forum national qui avait préparé en mars ce changement et avait voté contre la nouvelle Constitution à l'Assemblée nationale.L'UNDR a néanmoins décidé de participer au Cadre national de dialogue politique (CNDP), organe au sein duquel partis d'opposition et de la majorité discutent des affaires politiques tchadiennes. Les opposants sont divisés sur une participation à cette structure.Dans la foulée de ce qui apparaît comme un apaisement de ses relations avec le pouvoir, M. Kebzabo a également annoncé que son parti allait participer aux législatives prévues en novembre."Après une analyse lucide, nous avons décidé de nous impliquer entièrement dans le processus électoral qui vient d'être déclenché", a-t-il dit.
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