Gardien dans la prison de Chiredzi (sud), John Mahlabera, 36 ans, doit comparaître le 18 juin, a affirmé lundi l'association des avocats du Zimbabwe pour les droits humains (ZLHR), dénonçant une "répression contre les voix critiques".Selon ZLHR, il est accusé d'avoir publié ce tweet désignant le chef du Mouvement pour un changement démocratique (MDC) Nelson Chamisa comme "mon président" et d'avoir ainsi fait preuve de "déloyauté envers le président Mnangagwa".ZLHR affirme avoir pris la défense depuis 2010 de près de 200 personnes inculpées et écrouées pour avoir "insulté ou sapé l'autorité du président".Au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1980, Robert Mugabe a démissionné en novembre dernier, lâché par l'armée et son parti au pouvoir, la Zanu-PF. Son régime de fer a été régulièrement épinglé pour ses atteintes aux libertés.Son ancien vice-président Mnangagwa lui a succédé et promet depuis que les élections présidentielle et législatives prévues en juillet prochain, auxquelles il sera candidat, seront "libres et honnêtes".Ses adversaires en doutent et l'accusent d'avoir longtemps été l'exécuteur des basses besognes de son prédécesseur.
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