Grâce à l'opération #Jedonnemonivoire lancée par l'ONG IFAW, 100 kg d'ivoire ont été apportés par des particuliers, a précisé le Fonds international pour la protection des animaux.Les 500 autres kilos détruits par l'ONCFS proviennent d'un stock issu de saisies judiciaires effectuées lors de ventes sur internet ou aux enchères.Concassé, l'ivoire devait ensuite être incinéré.
"L'objectif de cette destruction est de s'assurer que ces objets, dotés d'une valeur commerciale, ne puissent pas être remis sur les marchés", ont souligné les organisateurs, rappelant que chaque année plus de 20.000 éléphants sont braconnés en Afrique.
IFAW procédait à sa troisième destruction d'ivoire en quatre ans: en 2015, 32 kg d'objets avaient été détruits puis plus de 500 kg en avril dernier à Reims (est).
"En détruisant 600 kilos d'ivoire aujourd'hui, la France adresse un signal fort aux pays du monde pour combattre le commerce illégal d'espèces menacées", a réagi dans un communiqué la secrétaire générale de la préfecture des Alpes-Maritimes, Françoise Taheri, citée par les organisateurs.
Le commerce d'ivoire brut est interdit en France depuis 2016, mais il existe des dérogations pour l'ivoire travaillé.
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