Le décès de Papis Baba Mballo, tué dans la nuit du 4 au 5 mai sur le tronçon reliant Dakar à son nouvel aéroport international, à une cinquante de kilomètres, a suscité une vague d'indignation dans le pays, la presse évoquant une "autoroute de la mort"."Tout était noir. A un moment, on a vu un troupeau de vaches sur le chemin. Je l'ai alerté mais il n'avait pas vu venir" l'impact, a raconté son frère Moussa, qui était à bord du véhicule, cité par le quotidien L'Observateur.Des membres de sa famille, soutenus notamment par un ancien député, Cheikh Oumar Sy, ont dans la foulée constitué un "collectif citoyen" pour dénoncer l'insécurité sur la seule autoroute à péage du Sénégal, dont le tronçon allant jusqu'à l'aéroport a été mis en service en octobre 2016.Mardi, la famille du musicien a déposé une plainte "pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d'autrui contre le gestionnaire de l'autoroute à péage et contre le propriétaire des vaches", a expliqué à la presse le porte-parole du collectif, Bachir Fofana.Si le propriétaire des vaches est à ce stade inconnu, la plainte vise Gérard Sénac, le patron d'Eiffage Sénégal, filiale du groupe de BTP français Eiffage à qui le Sénégal a confié la construction et l'exploitation de l'autoroute jusqu'en 2039, a précisé M. Fofana, qui lui reproche de ne pas avoir mis en place un dispositif empêchant le bétail de pénétrer sur la voie rapide.str-siu/pg
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