Les relations entre l'ex-chef de l'Etat et son successeur, Mokgweetsi Masisi, tous deux membres du BDP, se sont détériorées depuis leur passation de pouvoir en avril 2018.Le mois dernier, 32 membres du BDP ont assisté à une réunion à laquelle participaient Ian Khama et l'ancienne ministre des Affaires étrangères, Pelonomi Venson-Moitoi, candidate à l'investiture du parti pour l'élection présidentielle d'octobre.Selon le secrétaire général du parti BDP, Mpho Balopi, le rassemblement, organisé à Serowe (est), ville natale de Ian Khama, était illégal car il n'a pas été approuvé par le parti.M. Balopi a menacé les contrevenants d'"avertissements" et de "suspensions". Les personnes visées ont été convoquées par le BDP devant son comité interne de discipline pour s'expliquer, selon des documents internes consultés par l'AFP.Après dix ans au pouvoir, la durée maximale prévue par la Constitution, Ian Khama a cédé l'an dernier le pouvoir à son vice-président Mokgweetsi Masisi.Dans un entretien la semaine dernière au groupe audiovisuel public sud-africain SABC, M. Khama a exprimé des regrets d'avoir nommé Mokgweetsi Masisi."Il avait un caractère dont je me suis senti très proche (...) Malheureusement, j'ai réalisé depuis que je m'étais peut-être trompé. On est maintenant dans une sorte d'impasse, lui et moi", a-t-il déclaré.Dans son premier discours à la nation l'an dernier, M. Masisi avait, lui, ouvertement dénoncé son prédécesseur en affirmant que la "transition n'avait pas été aussi facile que prévu".Le BDP se réunit en congrès le 5 avril à Kang (sud) pour nommer son candidat à la présidentielle.
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