"Il y a quatre victimes d'enlèvement", selon une source au sein des services de renseignement sous couvert d'anonymat. "Parmi elles, une femme et trois hommes, qui étaient de retour d'une mission, au niveau de la forêt d'Obua, sur la route de Port Harcourt", la capitale de l'Etat de Rivers, réputé pour son très haut taux de criminalité. Contacté par l'AFP, le coordinateur local de l'Agence Nationale de Gestion des Urgences (NEMA), Walson Brandon, a confirmé l'incident, et ajouté qu'il était actuellement avec la police "pour tenter de les sauver". "Nous étions en contact avec nos agents, lorsque tout à coup, nous avons perdu tout moyen de communication, alors nous sommes allés rapporté les faits à la police", relate-t-il. L'une de leurs collègues a réussi à s'enfuir et participe actuellement à l'enquête, a indiqué M. Brandon.Les kidnappings suivis de libérations contre des rançons sont extrêmement répandus dans l'Etat de Rivers, coeur pétrolier du Nigeria. Ils visaient auparavant d'abord les riches expatriés ou riches nigérians avant de s'étendre à toute la classe moyenne nigériane. Ces enlèvements crapuleux se sont également "exportés" dans le reste du pays. Vendredi soir, quatre personnes ont été enlevées, et deux touristes tués (une Britannique et un Nigérian) dans une attaque d'un centre de vacances, dans l'Etat de Kaduna (nord).
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous