Quelque 3.000 manifestants, dont beaucoup portaient des T-shirts rouges, sont descendus vendredi dans les rues de Manzini, la deuxième ville du pays, malgré une forte présence policière.
Les partis politiques et les organisations pro-démocratie sont interdits depuis près de cinquante ans dans ce petit pays enclavé entre l'Afrique du Sud et le Mozambique et gouverné par le roi Mswati III qui en contrôle les 1,3 million d'habitants.
Selon un des organisateurs, Wandile Dludlu, du Front uni démocratique du Swaziland (SUDF), la situation politique a atteint un point critique dans le pays dont le roi, qui gouverne par décret, est le dernier monarque absolu d'Afrique.
"La marche a été un énorme succès.C'était très encourageant de voir des jeunes et des femmes défier les mesures mises en place par l'Etat pour étouffer les libertés", a-t-il assuré.
"Les Swazis veulent pouvoir élire leur propre gouvernement, a-t-il ajouté, dans un royaume dont les autorités se servent d'une législation anti-terrorisme de 2008 pour arrêter les opposants et partisans de la démocratie.
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