Dans une allocution retransmise par la radio nationale, George Weah n'a pas directement répondu aux collectif des organisateurs de la manifestation du 7 juin, le Conseil des patriotes, qui lui ont donné dimanche un mois pour satisfaire leurs revendications.Mais il a lancé un appel aux "dirigeants de partis, d'associations de la société civile, aux anciens et aux responsables religieux, traditionnels, étudiants et du monde des affaires" pour qu'ils participent à une "table ronde afin qu'il puissent présenter leurs points de vue ou leurs suggestions sur l'économie". "Asseyons-nous et discutons de la manière d'aller de l'avant", a dit le président de ce pays pauvre d'Afrique de l'Ouest, au pouvoir depuis janvier 2018, en rappelant qu'il avait hérité d'une économie "en morceaux".Parmi les revendications du Conseil des patriotes figure l'ouverture de poursuites pénales contre le ministre des Finances, Samuel Tweah, et le gouverneur de la Banque centrale du Liberia (CBL), Nathaniel Patray, pour une opération monétaire controversée lancée en 2018 et censée enrayer l'inflation.Le collectif exige également l'annulation d'emprunts contestés destinés à la construction de routes et de ponts, ainsi qu'une déclaration publique du patrimoine du président et de son administration.Sans aborder ces points, George Weah a salué le déroulement pacifique et ordonné de la manifestation, qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes, dans un pays au passé violent."Certains citoyens ont exercé leur droit constitutionnel de se réunir avec pour objectif de présenter leurs revendications à leur gouvernement", a-t-il relevé, en s'engageant à continuer à garantir leurs droits et leurs libertés.
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