M. Buhari a notamment évoqué les violences intercommunautaires, les conflits pour la terre entre éleveurs et agriculteurs et les attaques jihadistes, des "menaces qui ont des conséquences sur la coexistence pacifique de nos communautés et sur leurs moyens de subsistance"."Ces violences sapent également nos efforts pour une véritable intégration régionale", a-t-il ajouté, plaidant pour une action "collective pour mettre fin à cette menace, dans l'intérêt de la stabilité régionale et du bien-être de nos peuples".L'insurrection jihadiste lancée par Boko Haram en 2009 dans le nord-est du Nigeria et sa répression par l'armée ont fait plus de 27.000 morts et 1,8 million de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.Elle a aujourd'hui gagné le Niger, le Tchad et le Cameroun voisins."Nous devons envoyer un message clair et uni aux auteurs des violences, leur dire que sommes résolus à les combattre et à les vaincre", a encore dit le président du Nigeria, dont le pays est aussi frappé par la violence de gangs criminels pratiquant enlèvements contre rançons et vols de bétail.Les conflits autour de la terre, entre éleveurs nomades et agriculteurs sédentaires, récurrents au Mali, au Nigeria et au Burkina Faso, se sont aussi intensifiés, devenant de plus en plus meurtriers.Ce 55e sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest doit durer toute la journée à Abuja. La création d'une monnaie unique doit notamment être évoquée.Présidée depuis juillet 2018 par le Nigeria, la Cédéao a pour but de promouvoir la coopération économique et politique entre les 15 pays d'Afrique de l'Ouest qui la composent.
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