La nouvelle CEI doit comprendre 15 membres, contre 17 auparavant : un représentant du Président de la république, un du ministre de l'Intérieur, six de la société civile, six des partis politiques - équitablement répartis entre le pouvoir et l'opposition -, et un représentant du conseil supérieur de la magistrature."Le présent projet (...) apporte un meilleur équilibre dans la composition des organes de la commission centrale, du bureau et des commissions locales", a affirmé le gouvernement dans un communiqué.Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), le parti de l'ancien président Henri Konan Bédié, les deux tendances du Front populaire ivoirien (FPI) de l'ancien président Laurent Gbagbo, la coalition des partis d'opposition (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté-EDS) et la société civile demandaient une réforme de cette commission électorale depuis des années.Dans un arrêt rendu en 2016, la Cour africaine des droits de l'homme avait aussi demandé au gouvernement ivoirien de la réformer."Les observations de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples ne sont que des propositions, elles ne sont pas obligatoires", a cependant commenté le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication Sidi Touré.La crédibilité de la CEI est jugée cruciale en vue de la présidentielle de 2020 qui s'annonce tendue, dix ans après la crise post-électorale ivoirienne. Celle-ci avait fait plus de 3000 morts après le refus du président Gbagbo d'admettre sa défaite à l'issue d'un scrutin très contesté.
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