Des ONG spécialisées dans la lutte contre le paludisme ont appelé mercredi les pays africains à supprimer les taxes et droits de douane sur les médicaments, moustiquaires et autres produits essentiels dans le combat contre ce fléau.
Une réunion sur ce thème était organisée à l'ONU à Genève, réunissant des organisations non gouvernementales et le partenariat public-privé "Roll Back Malaria", fondé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), la Banque mondiale et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
"Si le prix (des médicaments) est élevé, les populations qui en ont besoin n'y auront pas accès", a déploré la directrice de Roll Back Malaria, Awa Marie Coll-Seck, lors d'une conférence de presse.
La suppression des taxes et des droits de douane peut jouer un "rôle crucial" dans la réduction du prix d'achat des traitements antipaludéens car la grande majorité de ces produits sont importés de l'étranger, expliquent les organisations internationales, dans un communiqué.
Pour l'instant, seuls cinq pays africains ont supprimé les droits de douane pour les produits considérés comme essentiels pour lutter efficacement contre le paludisme: la Guinée, le Kenya, l'île Maurice, la Tanzanie et l'Ouganda, selon Roll Back Malaria.
Le coût moyen d'un traitement antipaludéen peut varier entre six et dix dollars dans de nombreux pays africains et asiatiques, selon le partenariat.
L'OMS a lancé en janvier un plan mondial contre les résistances aux traitements contre le paludisme dont l'augmentation menace les progrès faits contre la maladie qui a tué près de 800.000 personnes en 2009.
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