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Des dizaines d'étrangers campaient mercredi au Cap devant les locaux du Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR), demandant à partir d'Afrique du Sud où ils ne s'estiment plus en sécurité.

Environ 250 personnes, parmi lesquelles de nombreuses affirmant &ecirc;tre des demandeurs d'asile originaires de divers pays africains, ont d&eacute;clar&eacute; s'&ecirc;tre rassembl&eacute;es mardi en promettant de ne pas quitter les lieux tant que le HCR n'aurait pas r&eacute;gl&eacute; leur situation.
Envelopp&eacute;s dans des couvertures, des femmes et des enfants &eacute;taient allong&eacute;s dans les couloirs du b&acirc;timent abritant les bureaux du HCR dans le centre du Cap, tandis que des hommes faisaient les cent pas, ont constat&eacute; des journalistes de l'AFP."
Nous sommes ici parce que nous voulons que l'ONU et d'autres organisations aident les r&eacute;fugi&eacute;s, nous emm&egrave;nent dans un endroit s&ucirc;r", a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP Radjab Mugemangango, un chauffeur Uber rwandais de 47 ans. 
"L'Afrique du Sud n'est pas un lieu de paix, nous ne sommes pas en s&eacute;curit&eacute;".Une vague d'&eacute;meutes x&eacute;nophobes a affect&eacute; plusieurs villes sud-africaines en septembre. Des centaines de commerces et de biens appartenant &agrave; des &eacute;trangers, notamment des Nig&eacute;rians, ont &eacute;t&eacute; saccag&eacute;s et incendi&eacute;s, principalement &agrave; Johannesburg.
Ces troubles ont caus&eacute; la mort d'au moins 12 personnes, dont une majorit&eacute; de Sud-Africains, et de vives tensions entre Pretoria et Abuja, les deux principales puissances du continent.Premi&egrave;re puissance industrielle du continent, l'Afrique du Sud, qui accueille des millions de migrants, est le th&eacute;&acirc;tre r&eacute;gulier de violences x&eacute;nophobes, nourries par le fort taux de ch&ocirc;mage (29%), la pauvret&eacute; et des in&eacute;galit&eacute;s criantes."
Ils disent que les &eacute;trangers volent leurs emplois, (...) prennent leurs femmes", a racont&eacute; mercredi &agrave; l'AFP Papi Sukami, un ressortissant de R&eacute;publique d&eacute;mocratique du Congo. "Partout nous sommes confront&eacute;s &agrave; des discriminations, on ne traite pas dignement les r&eacute;fugi&eacute;s dans ce pays, nous sommes fatigu&eacute;s", a-t-il ajout&eacute;, demandant au HCR de "trouver la paix pour nous".
Aucun responsable du HCR n'&eacute;tait joignable dans l'imm&eacute;diat pour r&eacute;agir.

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