La suspension de Gertrude Araba Esaaba Torkornoo est intervenue après que trois pétitions distinctes ont demandé sa révocation, sur la base d'allégations de falsification de dossiers judiciaires et d'utilisation abusive de fonds publics. Le porte-parole du nouveau dirigeant élu du pays, John Mahama, a déclaré dans un communiqué que le président, "en consultation avec le Conseil d'Etat" avait décidé que Mme Torkornoo serait suspendue pendant la durée de l'enquête.
President John Dramani Mahama has, in accordance with Article 146(6) of the Constitution and in consultation with the Council of State, determined that a prima facie case has been established in respect of three petitions against the Chief Justice, Her Ladyship Justice Gertrude… pic.twitter.com/6uaFEO3s9p
— #TV3GH (@tv3_ghana) April 22, 2025
John Dramani Mahama, qui a pris ses fonctions en janvier, a promis une vaste campagne de répression de la corruption dans le pays.
La commission d'enquête, composée de cinq membres, est dirigée par le juge de la Cour suprême Gabriel Pwamang. Les allégations spécifiques qu'elle examinera n'ont pas été rendues publiques. Gertrude Araba Esaaba Torkornoo, 61 ans, a été nommée en juin 2023, devenant le quinzième président de la Cour suprême du Ghana et la troisième femme à occuper ce poste. C'est la première fois qu'un président de la Cour suprême en exercice fait l'objet d'une enquête officielle dans le cadre d'une procédure constitutionnelle. Le porte-parole de la présidence, Felix Kwakye Ofosu, a déclaré que la suspension de la présidente de la Cour suprême était immédiate et qu'elle resterait en vigueur jusqu'à la fin des investigations.
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