"Les Émirats arabes unis rejettent fermement l'idée voulant qu'ils livrent des armes à des parties impliquées dans le conflit au Soudan. Ces affirmations sont sans fondement et dénuées de preuve", a affirmé le ministre adjoint pour
la Sécurité et les Affaires militaires, Salem Aljaberi, dans un communiqué posté sur X par le ministère émirati des Affaires étrangères.
Jeudi 8 mai, la Chine a appelé ses ressortissants à quitter "immédiatement" le Soudan, après la parution de ce rapport.
"Des bombes guidées chinoises GB50A et des obus AH-4 de 155mm" ont été identifiés grâce à l'analyse d'images de débris retrouvés après des attaques à Khartoum et au Darfour, dans l'ouest du Soudan, détaille Amnesty dans son
enquête.
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L'ONG ajoute que "le seul pays du monde à avoir importé de Chine des obus AH-4 de 155 mm, ce sont les Émirats, en 2019", s'appuyant sur les données de l'Institut de recherche suédois Stockholm International Peace (Siri).
"L'obusier cité dans le rapport est fabriqué hors des Émirats arabes unis et disponible sur le marché international depuis près d'une décennie", a expliqué M. Aljaberi, qui a qualifié le rapport d'Amnesty de "trompeur".
"Dire qu'un seul pays a fourni ou transféré ce système ne tient pas", a-t-il ajouté.
Les attaques de drones attribuées par l'armée aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) se multiplient depuis six jours au Soudan, marquant un tournant dans le conflit qui fait rage depuis le 15 avril 2023.
Mardi 6 mai, le gouvernement soudanais a rompu ses relations diplomatiques avec les Émirats, en les accusant de fournir des armes aux FSR.
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