Emilio Kalil, commissaire général de la Saison France-Brésil : “Notre culture au Brésil est devenue un peu africaine”

Actus. Jusqu’au mois de septembre, le Brésil sera à l’honneur en France, à l’occasion de la saison France-Brésil, initiée par les présidents Lula et Emmanuel Macron, qui se rencontreront jeudi 5 et vendredi 6 juin, pour célébrer les 200 ans de relations diplomatiques. Plusieurs thématiques constituent le cœur de la programmation, notamment les liens avec le continent africain.

Emilio Kalil, commissaire général de la Saison France-Brésil : “Notre culture au Brésil est devenue un peu africaine”
Emilio Kalil, commissaire général de la Saison France-Brésil

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Après Africa 2020, le Portugal et la Lituanie, c’est au tour du Brésil d’être mis à l’honneur par l’Institut français, à l’occasion du 200ᵉ anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Brésil.

La diversité des sociétés et le dialogue avec l’Afrique parmi les thématiques retenues

Trois cents événements auront lieu dans plusieurs villes de France pour faire découvrir un Brésil loin des clichés qu’on lui accole.
« Ce que nous essayons de montrer en France, à travers cette saison, c’est la diversité du Brésil, du nord au sud. À Lille, par exemple, en avril, nous avons organisé une grande parade, ouverte par un groupe de Belém qui s’appelle Demonia. Ils viennent de l’Amazonie », souligne Emilio Kalil.

Les relations avec le continent africain occupent également une place importante dans la programmation. « Même si, à un moment, elles ont pu sembler oubliées, elles n’ont jamais été coupées. Elles sont en nous. Si vous allez à Bahia, vous verrez l’influence africaine dans la culture, dans la gastronomie, dans la politique », explique le commissaire général. L’Afrique est présente, même si elle l’est un peu moins ici, en France. C’est aussi pour cela que nous avons voulu mettre cet axe au cœur de la saison France-Brésil : pour renforcer ce lien, pour le faire grandir. »

Le climat et la transition écologique au cœur des relations bilatérales entre la France et le Brésil

La forêt amazonienne, surnommée « poumon de la planète », en raison de la quantité de CO₂ qu’elle absorbe, traverse huit pays en plus du Brésil, dont la Guyane française.
Elle fait l’objet d’une préoccupation commune entre Lula et Emmanuel Macron. Elle est exposée au dérèglement climatique ainsi qu’à l’élevage intensif, qui mène à la déforestation.

Lors de la visite d’Emmanuel Macron au Brésil, en mars 2024, il a été décidé que la France et le Brésil investiront, d'ici à 2028, un milliard d’euros.
Ce projet prévoit un grand plan de conservation et de gestion durable des forêts, ainsi que la valorisation économique des territoires.

 



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