Selon des informations de Jeune Afrique publiées début juin 2025, l’Élysée aurait validé le remplacement d’une dizaine d’ambassadeurs français en poste en Afrique. Le processus de renouvellement devrait se concrétiser cet été, à travers des nominations officielles en Conseil des ministres.
Parmi les postes concernés figureraient les ambassades de Kigali (Rwanda), Yaoundé (Cameroun), mais aussi Abidjan (Côte d’Ivoire), Kinshasa (RD Congo), Libreville (Gabon) ou encore Dakar (Sénégal). Les noms des futurs titulaires ne sont pas tous connus, mais plusieurs diplomates chevronnés circulent dans les couloirs du Quai d'Orsay.
Une série de profils expérimentés
Toujours selon Jeune Afrique, Alexandre Garcia, Antoine Anfré, Aurélie Royet-Gounin, Diarra Dime-Labille, ou encore Jean-Christophe Belliard feraient partie des diplomates pressentis ou déjà nommés à de nouveaux postes. Ces personnalités ont déjà occupé des fonctions importantes dans le réseau diplomatique français, notamment en Afrique de l’Ouest, centrale ou australe.
Dans certains cas, les annonces ne sont pas encore publiques, et restent soumises à validation par décret présidentiel.
Du mouvement aussi au Quai d’Orsay
En parallèle des changements dans les chancelleries africaines, des réaménagements internes sont également attendus au sein de la Direction Afrique du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Le poste stratégique de directeur Afrique, parfois surnommé « Monsieur Afrique », pourrait faire l’objet d’un renouvellement ou d’un ajustement d’équipe. Une décision qui s’inscrirait dans une volonté de redéfinir la relation France-Afrique, dans un contexte de tensions diplomatiques accrues avec plusieurs États du Sahel et de repositionnement de la France sur le continent.
Une diplomatie en reconquête
Depuis son second mandat, Emmanuel Macron affirme vouloir « refonder » les relations de la France avec les pays africains, en s’éloignant des logiques de tutelle héritées de la Françafrique. Ce renouvellement d’ambassadeurs s’inscrit dans cette stratégie de rééquilibrage, au profit de relations bilatérales « décomplexées » et davantage tournées vers la jeunesse, l’économie, la culture et la sécurité.
Les décrets officiels de nomination sont attendus dans les prochaines semaines, sans doute avant la pause estivale du gouvernement en juillet.
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