Jeudi 26 juin marquait la première journée de mobilisation contre les arrestations de voix critiques du pouvoir, les conditions de vie et la réforme constitutionnelle.
Sur les images relayées par différents médias étrangers et certains comptes d'activistes togolais, des pneus et des barricades brûlaient dans certaines rues de Lomé.
Certains rassemblements, réunissant des dizaines de personnes, essentiellement des jeunes, ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre et les militaires.
Une première mobilisation les 5 et 6 juin
Les 5 et 6 juin, plusieurs manifestations avaient secoué Lomé et d’autres villes du pays. La jeunesse togolaise est descendue dans la rue pour dénoncer la répression des voix critiques, la hausse du prix de l’électricité et la récente réforme constitutionnelle, qui a renforcé les pouvoirs de Faure Gnassingbé.
Dirigeant le pays depuis 2005, après le long règne de son père, le président Gnassingbé a fait adopter en avril un régime parlementaire dans lequel il occupe désormais la plus haute fonction de l’État.
Le gouvernement avait mis en garde contre toute nouvelle mobilisation. « Tout appel à manifestation ou toute invitation à la révolte constitue une violation flagrante des textes en vigueur », avait-il expliqué dans un communiqué.
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