Les autorités françaises anticipent une journée tendue le 10 septembre avec l’appel à la mobilisation "Bloquons tout", né sur les réseaux sociaux. Selon une note des renseignements territoriaux, près de 100.000 participants sont attendus, avec 38 manifestations déclarées et une centaine de rassemblements prévus dans une soixantaine de départements.
Des blocages dans les transports et l’énergie
Les organisateurs visent à paralyser le pays par des actions de blocage d’axes routiers, de dépôts pétroliers, de voies ferrées, d’aéroports ou encore de plateformes logistiques comme Amazon. Des occupations de ronds-points, centres commerciaux et opérations de péages gratuits sont également envisagées, dans un esprit proche des gilets jaunes.
La Bretagne en pointe
La mobilisation s’annonce particulièrement forte en Bretagne, où 2.500 personnes se sont déjà réunies ce week-end pour préparer les actions de mercredi.
Une contestation marquée à gauche
Les mots d’ordre sont clairement anti-gouvernement et anti-président, avec le soutien de la gauche politique, notamment La France insoumise, la CGT et Solidaires, qui appellent à la grève générale.
Des risques de débordements
La note souligne l’absence de coordination structurée et de leadership identifié, rendant le mouvement imprévisible. Les renseignements mettent en garde contre des initiatives désorganisées et un risque d’actions violentes par des groupes radicaux d’ultra-gauche.
Une partie de la société civile pourrait toutefois privilégier la mobilisation intersyndicale du 18 septembre, jugée plus encadrée.
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