Lors de son entretien avec Isabelle Ithurburu, Line Renaud a choisi de conclure l’émission par une chanson. À la surprise générale, son choix s’est porté sur un artiste que personne n’attendait : Damso.
"Je vais vous dire quelqu’un que j’ai rencontré, que j’écoute beaucoup, que j’aime beaucoup… Vous connaissez Damso ?", a lancé la comédienne de 97 ans.
"Il est charmant, bien élevé, il est beau"
Line Renaud n’a pas caché son admiration pour le rappeur : "Il est venu ici, chez moi. Il est charmant, il est bien élevé, il est beau", a-t-elle ajouté avec le sourire.
Elle a même demandé que l’on diffuse Grand soleil, un titre issu du répertoire de Damso, pour clore son portrait.
La réaction de Damso après la déclaration de Line Renaud
Informé de cette séquence diffusée sur TF1, Damso a réagi avec simplicité et émotion : "Merci pour votre délicatesse et votre bienveillance", a répondu le rappeur.
Damso, figure majeure du rap francophone et artiste congolais
De son vrai nom William Kalubi, Damso est né le 10 mai 1992 à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Installé ensuite en Belgique, il s’est imposé comme l’un des plus grands rappeurs francophones grâce à des albums devenus cultes : Batterie faible (2016), Ipséité (2017), Lithopédion (2018) et QALF (2020).
Son style, sombre et introspectif, mélange récits personnels, réflexions sur l’identité, la société, la famille et les réalités de la rue. Un univers qui contraste fortement avec celui de Line Renaud, mais qui témoigne de la puissance de son écriture, capable de toucher au-delà des générations.
Une rencontre improbable entre deux mondes
Qu’une icône de la chanson française, âgée de 97 ans, déclare son admiration pour un rappeur belgo-congolais connu pour ses textes bruts peut sembler irréaliste. Pourtant, cette séquence révèle à quel point la musique de Damso dépasse les frontières et les âges. Entre Kinshasa et Paris, entre le rap et la variété, la déclaration de Line Renaud souligne la place unique qu’occupe aujourd'hui Damso, dans la culture francophone. Et que l'apparente vulgarité dans l'art n'empeche aucunement d'être "très bien élévé". Une victoire symbolique pour l'artiste, et pour le rap.
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