Aurélien Tchouaméni s’est imposé comme la référence du milieu des Bleus. Son match abouti contre l’Ukraine, vendredi 5 septembre, a rappelé qu’il est bien plus qu’un simple récupérateur : il est le métronome défensif et offensif de la sélection. Capable de couper les trajectoires, d’imposer son physique dans les duels, mais aussi de dicter le tempo avec une précision chirurgicale dans ses passes (95 % de réussite), il rassure la défense et sert de rampe de lancement pour l’attaque.
Didier Deschamps aime bâtir autour d’un joueur qui offre autant de garanties. Comme Ngolo Kanté avant lui, Aurélien Tchouaméni est ce point d’ancrage que les autres peuvent utiliser pour s’exprimer. La différence, c’est qu’il ajoute une dimension créative, capable de casser des lignes par une ouverture ou même d’apporter une passe décisive, comme celle offerte à Kylian Mbappé face aux Ukrainiens.
Rabiot, la constance et l’expérience
Si Aurélien Tchouaméni est la plaque tournante, Adrien Rabiot reste un cadre indissociable de la sélection depuis plusieurs années. Son rôle est moins flamboyant, mais il est précieux. L'ancien milieu de l'OM apporte un volume de courses important, une capacité à fermer les espaces sur son côté gauche et une intelligence de placement qui sécurise les phases défensives.
Il n’est pas forcément celui qui fera basculer un match, mais il garantit une solidité et apporte son expérience des grands rendez-vous. Dans une équipe où la jeunesse s’impose, sa présence fait office de stabilisateur. Pour Didiers Deschamps, Adrien Rabiot est un relais sûr : il sait que son milieu tiendra le choc, même dans un contexte hostile.
Manu Koné, une nouvelle énergie
La grande surprise vient de Manu Koné. Avec son profil de milieu box-to-box, il apporte une intensité que peu de joueurs possèdent. Sa capacité à gratter des ballons haut, à percuter balle au pied et à se projeter dans la surface adverse offre une nouvelle dimension aux Bleus. Associé à Aurélien Tchouaméni, il a montré une complémentarité intéressante : quand l’un équilibre, l’autre dynamite.
Mais attention : son talent brut n'en fait pas encore un titulaire indiscutable. Manu Koné doit prouver sa régularité en club et confirmer que son impact peut durer au plus haut niveau. Si c’est le cas, il pourrait s’imposer comme le chaînon manquant pour moderniser le milieu français.
Conclusion : le patron Tchouaméni
À l’heure actuelle, le constat est limpide : Aurélien Tchouaméni est la pièce maîtresse du milieu. C’est autour de lui que l’équilibre s’articule, que ce soit en 4-3-3 ou en 4-2-3-1. Adrien Rabiot, lui, conserve sa place grâce à sa régularité et son expérience, mais il n’est pas le point d’ancrage. Enfin, Manu Koné a ouvert une nouvelle option, plus audacieuse, qui pourrait changer le visage des Bleus dans les années à venir.
Cette hiérarchie n’est pas figée. La dynamique des clubs, l’état de forme et l’évolution tactique de l’équipe de France joueront un rôle. Mais une chose est sûre : Aurélien Tchouaméni est désormais indiscutable, et Didier Deschamps n’a jamais autant semblé avoir trouvé son nouveau patron du milieu.
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