À Abengourou, l’émotion ne faiblit pas. Deux jours après le meurtre d’Annick Bossé, 25 ans, étudiante en première année de soins infirmiers à l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS), la communauté étudiante est toujours sous le choc. La jeune femme a été poignardée à mort dans la nuit du 6 au 7 octobre par son compagnon présumé, K.T.N., dans un appartement du quartier Lycée Résidentiel.
« C’était une fille sans histoire, très douce », confie un camarade d’Annick à l'AIP. « Encore une fois, une femme assassinée par son homme », déplore une commerçante du quartier. À l’INFAS, les étudiants, bouleversés, se rassemblent pour tenter de comprendre ce drame.
Un féminicide qui bouleverse Abengourou
Selon plusieurs témoignages, une dispute aurait éclaté vers 2 heures du matin entre le couple. Les voisins, alertés par le vacarme, ont découvert plus tard le corps sans vie de la jeune femme et celui de son compagnon, grièvement blessé après une tentative de suicide. Il a été hospitalisé sous surveillance policière.
Marche silencieuse et appel à la justice
L’affaire, largement qualifiée de féminicide, a provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Messages d’hommage, appels à la justice et dénonciation des violences faites aux femmes se multiplient.
Les étudiants prévoient une marche silencieuse et une veillée d’hommage pour demander que toute la lumière soit faite sur ce meurtre tragique.
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