Lors d’une manifestation le 27 septembre à Bonoua, une vidéo montre Mme Lorougnon tenant des propos subversifs et discriminatoires. Le parquet souligne qu’il ne s’agit pas d’un incident isolé : une précédente intervention, le 6 septembre à Abobo, contenait déjà des déclarations similaires.
Malgré les mises en garde répétées contre les dérives verbales, le procureur de la République Koné Braman Oumar estime que l’ancienne élue persiste dans une attitude qui « met à mal la cohésion sociale ».
Une information judiciaire avec contrôle judiciaire a été ouverte pour plusieurs chefs d’accusation :
- Provocation et incitation à l’insurrection,
- Atteinte à l’autorité de l’État,
- Troubles à l’ordre public,
- Diffusion de fausses nouvelles,
- Xénophobie et tribalisme,
- Outrage envers des autorités publiques.
Ces faits sont prévu et punis par le Code pénal ivoirien (articles 165, 179, 183, 184, 190, 226-3°-4°, 227, 268, 270, 271 et 287-9°).
Le procureur rappelle que l’exercice d’une activité politique ne saurait justifier des propos contraires aux lois et que le statut d’acteur politique ne confère aucune immunité.
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