Formé au LOSC, auréolé d’une belle réputation en Ligue 1, l'arrivée au PSG de Lucas Chevalier, en remplacement de Gianluigi Donnarumma, symbolisait le choix d’un club misant enfin sur un joueur français, jeune et formé localement. Mais après quelques mois, les premiers doutes s’installent.
Des débuts prometteurs, puis des ratés visibles
Ses premières sorties ont laissé entrevoir de belles promesses : de la sérénité balle au pied, une lecture du jeu claire et plusieurs parades décisives, notamment lors de la Supercoupe d’Europe remportée face à Tottenham. Mais depuis, le tableau s’est assombri. En Ligue 1, Chevalier a concédé 11 buts en 11 matchs et sa prestation contre Marseille a cristallisé les critiques. Une relance mal assurée plein axe, ponctué d’un but contre son camp de Marquinhos, a rappelé qu’au PSG, chaque erreur se paie cash.
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Les chiffres traduisent cette période d’apprentissage : son taux d’arrêts est passé de 72% à Lille à environ 65% au PSG. Une méforme presque logique, compte tenu du contexte : nouveau vestiaire, système exigeant de Luis Enrique, pression médiatique constante et défense encore en rodage. Le tout à seulement 23 ans. Son style très moderne, relance courte, prises de risque assumées, colle parfaitement à la philosophie parisienne, mais l’exécution n’est pas encore au niveau attendu pour un club visant le doublé en Ligue des champions.
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Patience ou inquiétude : la frontière est fine
Le PSG doit-il s’inquiéter ? Pas encore. Le talent de Lucas Chevalier n’a pas disparu du jour au lendemain. Il apprend à vivre dans un environnement où la marge d’erreur est inexistante, ce qui représente un cap psychologique immense. Luis Enrique l’a publiquement soutenu : “Je suis très content de Lucas Chevalier, c'est l'une des meilleures options ou LA meilleure option. Quand on recrute un joueur on pense sur le long terme.”
À moyen terme, le PSG pourrait récolter les fruits de cette confiance. La réponse penche donc du côté de la patience. Les grands gardiens ont souvent connu des débuts mitigés à haut niveau : Gianluigi Donnarumma en est le meilleur exemple avec le PSG. Lucas Chevalier a encore tout pour s’imposer durablement à Paris : du talent, du caractère et un club prêt à le soutenir.
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