La Commission électorale indépendante (CEI) a rendu publics de nouveaux résultats provisoires issus de plusieurs régions et circonscriptions. Le constat est sans appel : le président sortant Alassane Ouattara s’impose partout, souvent avec plus de 90 % des voix.
Dans le Worodougou, les scores atteignent des sommets : 98,44 % à Séguéla et 99,68 % à Kani, avec des taux de participation dépassant les 90 %. Même tendance dans le Béré, où Ouattara obtient 97,38 % à Mankono et 88,86 % à Kounahiri.
Dans le Hambol, le président sortant culmine à 97,13 % à Tafiré, tandis que dans le Gbêkê, à Bouaké, il récolte 87,10 % des suffrages sur une participation de près de 50 %.
Les résultats restent tout aussi favorables dans le Gontougo (86,39 % à Bondoukou) et dans plusieurs communes du district d’Abidjan : 94,03 % à Adjamé, 90,28 % à Abobo et 82,51 % au Plateau.
Abidjan confirme la tendance nationale
Dans la capitale économique, où l’opposition espérait mieux résister, Alassane Ouattara continue d’imposer son rythme. À Bingerville, il obtient 82,96 %, tandis qu’à Grand-Lahou et Jacqueville, les scores varient entre 74 % et 82 %. Partout, la participation reste élevée malgré quelques disparités régionales.
Ces résultats consolidés traduisent un vote massif en faveur du chef de l’État, face à des adversaires qui peinent à franchir la barre des 5 % dans la plupart des circonscriptions. Simone Ehivet Gbagbo, Jean-Louis Billon, Henriette Lagou et Ahoua Don Mello se partagent les miettes d’un électorat résiduel.
Une diaspora largement acquise au président
Les chiffres venus de l’étranger confirment la tendance observée sur le territoire national. En Italie, Alassane Ouattara obtient 94,24 % des voix, contre 74,36 % au Maroc, 68,62 % en Tunisie et un impressionnant 95,96 % en Belgique.
Si les taux de participation varient selon les pays — plus faibles en Afrique du Nord qu’en Europe —, la domination du candidat du RHDP reste incontestable.
Vers une victoire sans suspense
Avec trois vagues de résultats désormais publiées, la dynamique semble irréversible. La CEI poursuit la proclamation progressive avant la centralisation nationale à Abidjan, étape décisive avant les résultats globaux.
Dans l’attente du verdict final, Alassane Ouattara apparaît plus que jamais comme le grand favori de cette présidentielle 2025, fort d’un soutien massif aussi bien dans ses bastions traditionnels que dans les zones urbaines et la diaspora.
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